Dès que l'on prononce “synthwave”, on voit surgir mentalement des néons rose/bleu, des grilles en 3D qui disparaissent à l'horizon, des voitures sportives qui filent dans la nuit et des logos façon VHS fatiguée. Mais derrière cette esthétique ultra marquée se cache une véritable histoire musicale, nourrie par les bandes originales de films, la French touch, les jeux vidéo et une bonne dose de nostalgie assumée.
Plongeons dans l'histoire de la synthwave, ses origines, ses précurseurs, ses artistes phares, ses variantes… et voyons où trouver facilement de la musique synthwave pour vos vidéos, podcasts et sessions de gaming.
1. Qu'est-ce que la musique synthwave ?
La synthwave (parfois appelée retrowave ou futuresynth) est un genre musical électronique rétro-futuriste qui s'inspire des bandes originales de films d'action, de science-fiction et d'horreur des années 70–80, mais aussi des jeux vidéo, des jingles TV et de toute la culture pop de cette époque.
Son ADN, c'est :
- des synthétiseurs très présents, inspirés des machines analogiques et numériques mythiques (Juno, Jupiter, DX7, etc.) ;
- des boîtes à rythmes au groove mécanique et précis ;
- des basses rondes, des nappes planantes, des accords simples mais terriblement efficaces ;
- une ambiance oscillant entre nostalgie, mélancolie, adrénaline nocturne et faux souvenirs d'un passé qu'on n'a parfois même pas vécu.
Même si les sons évoquent clairement les années 80, la production est résolument moderne : compression, spatialisation, sound design… La synthwave n'est pas une copie vintage, c'est une relecture contemporaine du passé.
2. Aux origines : VHS, synthés et culture geek
L'héritage des années 70–80
Avant qu'on parle de “synthwave”, il y a les pionniers : les compositeurs de musiques de films qui, dès les années 70–80, posent les bases du son. Les bandes originales de films de science-fiction, de thrillers ou de films d'horreur reposent sur des synthétiseurs analogiques, des motifs répétitifs et une tension permanente.
Ce sont ces textures-là qui vont marquer une génération de spectateurs. Plus tard, ces spectateurs deviendront musiciens, producteurs, beatmakers… et auront envie de recréer cette sensation de “film sur VHS regardé trop tard dans la nuit”.
Une nostalgie organisée
Au milieu des années 2000, Internet permet à cette nostalgie de se structurer. Des forums, blogs, chaînes YouTube et communautés entières se mettent à célébrer :
- les génériques de séries,
- les jeux vidéo 8-bit et 16-bit,
- les B.O. de films d'action et de science-fiction,
- les publicités et jingles TV très marqués “80s”.
La synthwave naît de cette culture geek et cinéphile, qui assume totalement son amour pour les néons, les grilles 3D, les voitures sportives et les héros solitaires.
3. Le rôle clé de la French touch et des premiers précurseurs
La France joue un rôle majeur dans la structuration de la synthwave moderne. Issue de la scène électronique et de la French touch, une nouvelle génération de producteurs commence à mêler :
- l'efficacité de la house et de l'électro,
- la sensibilité mélodique des bandes originales 80s,
- des visuels travaillés, inspirés des jaquettes de VHS et de jeux d'arcade.
Des artistes comme Kavinsky, College, ou encore certains projets proches de la French touch posent les jalons d'une esthétique : tempos modérés, basses synthétiques, mélodies simples mais mémorables, ambiance nocturne et cinématographique.
En parallèle, l'ombre de grands compositeurs plane sur tout le mouvement : les musiques minimalistes et hypnotiques de films d'horreur, les grandes nappes épiques de la science-fiction, les arpèges entraînants des séries policières… Tout cela nourrit le son synthwave avant même que le mot n'existe.
4. L'explosion : cinéma, jeux vidéo et séries
La synthwave passe réellement de niche à courant identifié grâce à une combinaison parfaite : cinéma, jeux vidéo et séries.
Le tournant des bandes originales modernes
Certaines B.O. contemporaines vont servir de tremplin au genre. L'exemple le plus souvent cité est celui d'un film au style ultra soigné, où l'on retrouve :
- une imagerie nocturne, urbaine, saturée de néons ;
- une voiture solitaire traversant la ville ;
- une musique lente, chargée de tension, de romantisme et de mystère.
Ce mélange de cinéma stylisé et de musique électronique rétro va propulser la synthwave sur le devant de la scène auprès d'un public beaucoup plus large que celui des seuls amateurs de musiques électroniques.
Jeux vidéo : l'esthétique 80s en mode interactif
Les jeux vidéo jouent, eux aussi, un rôle déterminant. Certains titres adoptent une esthétique résolument rétro :
- visuels rappelant les bornes d'arcade et les consoles 8/16-bit,
- violence stylisée, ambiance underground,
- bande-son synthwave nerveuse, saturée, parfois très sombre.
Ces jeux deviennent rapidement cultes, notamment chez les joueurs PC et les amateurs de culture indépendante. Résultat : la synthwave devient la bande-son naturelle de tout un imaginaire rétro-gamer.
Séries et culture mainstream
L'essor de séries inspirées des années 80 – avec leurs vélos, leurs banlieues américaines, leur ambiance entre science-fiction, horreur et aventure enfantine – finit de démocratiser la synthwave. Le générique lui-même, basé sur des synthés, devient emblématique et offre au genre une visibilité mondiale.
À partir de là, la synthwave n'est plus une curiosité Internet : c'est une esthétique sonore que tout le monde reconnaît, même sans connaître le terme.
5. Artistes emblématiques de la synthwave
La scène synthwave est extrêmement riche, mais quelques noms reviennent régulièrement lorsqu'on évoque l'histoire du genre et ses têtes d'affiche.
Parmi les plus représentatifs :
- Kavinsky – Ambiances nocturnes, basses profondes, atmosphère froide et cinématographique. Ses morceaux incarnent parfaitement le fantasme de la voiture solitaire la nuit en ville.
- College – Mélodies nostalgiques, émotion douce-amère, son très “film d'auteur années 80”. Ses collaborations vocales ont contribué à populariser le genre auprès du grand public.
- Carpenter Brut – Synthwave surboostée, teintée de metal, d'images gore et d'esthétique série B. Parfaite pour les amateurs d'énergie brute et de sensations fortes.
- Perturbator – Ambiance cyberpunk, sons agressifs, atmosphères sombres et apocalyptiques. Une figure majeure du versant le plus noir du genre.
- The Midnight – Synthwave romantique et très mélodique, avec voix, saxophone et grosses doses de nostalgie. Idéale pour les road-trips imaginaires et les fins de soirée.
À côté de ces têtes d'affiche, une galaxie entière d'artistes internationaux développe le son synthwave sous toutes ses formes : plus cinématographique, plus pop, plus orientée danse, plus proche des jeux vidéo… Le genre est vivant, constamment alimenté par de nouveaux producteurs.
6. Les principales variantes de la musique synthwave
Comme tous les genres musicaux, la synthwave s'est rapidement déclinée en plusieurs sous-genres, chacun avec son ambiance et son imaginaire.
Outrun / Retrowave
C'est probablement la facette la plus connue :
- visuels rose/bleu, voitures sport, grilles qui s'étendent à l'infini ;
- tempos modérés, groove efficace, basses galopantes ;
- une impression de “nuit sans fin sur l'autoroute”.
Cette variante est particulièrement populaire pour le sport, la conduite, les montages vidéo dynamiques ou les streams axés sur l'action.
Darksynth
Version plus sombre et radicale, le darksynth mélange :
- basses ultra saturées,
- rythmiques lourdes, presque martiales,
- influences metal et indus,
- univers visuel gore, cyberpunk, horreur.
C'est une synthwave plus agressive, très prisée pour les jeux et contenus à l'ambiance dystopique, apocalyptique ou violente.
Dreamwave / Chillwave / Synthwave romantique
À l'opposé, certains artistes explorent une synthwave plus douce, parfois appelée dreamwave :
- tempos plus lents ;
- textures aériennes, nappes très larges ;
- mélodies mélancoliques, souvent teintées de romantisme.
C'est le terrain idéal pour les vidéos contemplatives, les timelapses, le chill, les podcasts intimistes ou les streams posés.
Synthwave pop et hybridations
Enfin, de nombreux artistes pop, RnB ou électro mainstream se sont emparés des codes de la synthwave : drums électroniques rétro, basses carrées, synthés brillants, refrains immédiats.
Résultat : la synthwave dépasse largement le cadre de la “musique de niche rétro” pour devenir un vocabulaire sonore à part entière, utilisé aussi bien dans les radios, les clips, les publicités que dans les projets indépendants.
7. Pourquoi la synthwave parle autant à notre époque ?
La synthwave coche plusieurs cases très actuelles :
- Nostalgie : elle réactive une imagerie forte – années 80, VHS, arcades – même pour ceux qui n'ont pas connu cette époque.
- Esthétique ultra marquée : c'est un genre immédiatement identifiable, parfait pour donner une identité à une vidéo ou un projet.
- Souplesse d'utilisation : instrumentale ou vocale, douce ou agressive, la synthwave peut accompagner des contenus très différents : gaming, podcasts, vidéos YouTube, trailers, motion design, films indés…
- Pont entre geeks, musiciens et créateurs de contenu : elle rassemble des communautés passionnées, habituées à Internet, au streaming et aux plateformes vidéo.
En clair, la synthwave est devenue l'un des langages sonores emblématiques de l'ère numérique, entre nostalgie et futur fantasmé.
8. Où trouver de la musique synthwave pour vos vidéos, podcasts et gaming ?
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C'est une étape indispensable pour protéger votre contenu, éviter les réclamations ou les blocages automatiques, et travailler sereinement sur la durée.
Conclusion : une bande-son rétro pour raconter le présent
La synthwave, c'est un peu comme si les années 80 avaient trouvé un chargeur USB et s'étaient branchées directement sur le présent. Née de la nostalgie des VHS, des jeux d'arcade et des bandes originales de films, elle s'est transformée en un genre à part entière, vivant, inventif, diffusé dans le monde entier.
Aujourd'hui, elle accompagne autant les créateurs de contenu que les gamers, les podcasteurs, les réalisateurs indés ou les marques en quête d'une identité sonore forte.
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